Hanoi, Ayoye!

Première impression à notre arrivée à Hanoi: on en a plein notre truck du bruit! Bon, il faut dire que le seul hôtel potable que nous avons réussi à trouver se situe dans la rue des hottes assemblées sur le trottoir à grands coups de marteaux. Après un certain temps en Asie, on finit par devenir facilement irritable face aux stimuli incessants: vendeurs de rue; conducteurs de motobike et de cyclo insistants; rabatteurs d'hôtels qui ne se tannent pas de te suivre; ceux qui essaient de te convaincre d'aller manger à son resto en te collant son menu sur le nez ou de te présenter sa cousine qui vend des sacoches pas chères; gens louches qui n'arrêtent pas de te demander "What's your name? Where do you come from? Where you go?"; et la liste continue...

La goutte qui a fait déborder le vase fut lorsque Nancy s'est fait péter le poignet par un des innombrables motobikes qui te passent à un cheveu parce qu'évidemment tu es obligé de marcher dans la rue tellement les trottoirs sont encombrés. Étonnament, Annick et Luc ont fait la même constatation: on a l'impression de passer pour une banque ambulante et que tous les moyens sont bons pour nous escroquer même pour quelques sous. Bref, on s'est soudainement dit: "Qu'est-ce qu'on fait?" Restons zen et ne laissons pas ces futilités gâcher notre voyage. Après consultation avec Giner, on s'est mis d'accord pour quitter le Vietnam plus tôt et visiter une partie du Laos avec lui.

On en profite pour passer du bon temps avec Mark et Linda, visiter leur école et leur maison puis leur faire découvrir la poutine du Québec au Pub; pas mal quand même, mais sans les crottes de fromages c'est pas pareil. On boit du bon vin et des nouveaux mets comme du crocodile. On ne s'est pas laissé tenter par les goûts des vietnamiens du genre insectes puants, serpents en morceaux au vinaigre, trippes de cochon et autre bizarreries.