En remontant le Mékong
Prêt pas prêt j'y vais
- Check ça Frédo, il y a un super festival à Hongsa.
- Wow, ça d'l'air écoeurant! Mais c'est dans trois jours, tous les hôtels doivent être pleins.
- Mais il parait qu'on peut coucher chez l'habitant.
- Ouin... plutôt boiteux comme plan.
En duo: "Allez, il faut foncer!"
On se prépare donc psychologiquement au pire. Il faudra sans doute dormir à la belle étoile près des nombreuses crottes d'éléphant, le canif suisse à la main en faisant le guet à tour de rôle, sans accès à l'eau et transporter nos gros sacs toute la journée sur le site.
Tous dans le même bateau
La balade sur le Mékong est splendide et relaxante. Le bateau de bois se tortille à travers les rapides, de quoi donner la chair de poule à Nancy qui, depuis son expérience au Cambodge, a la chienne des bateaux surchargés. Par chance, le service de bar fonctionne à fond pour faire passer le temps et permet à la grosse finlandaise derrière nous, dix fois plus stressée que Nancy, de se calmer un peu le pompon.
Le long suspense

On ne sait pas trop où on est, mais de gentils laotiens nous orientent vers le kiosque d'information du festival. Claqué par notre longue journée de transport, on s'insère dans la longue file d'attente afin d'obtenir une place où dormir. Va-t-il en rester? On se jumèle avec Kim, un albertain, ainsi que Angie et Thomas, des allemands.
À notre grande surprise, c'est tout le village de Viengkeo qui a été transformé en gîte. Guidé par un garçon de six ans, on arrive au 214 rue de nulle part. Notre famille, impatiente de nous voir, nous accueille chaleureusement avec un souper typique Lao. On est brûlé mais tellement content d'être aussi bien tombé.
Une famille en or
C'est la première fois que notre famille a un réel contact avec des occidentaux; il en est de même pour nous. Dès notre première tentative d'interaction, nous avons tout de suite ressenti qu'il voulait que notre séjour soit des plus agréable. On a donc réellement été accueilli en roi. Malgré la feuille remise par l'information touristique contenant quelques traductions anglais-lao, ce fut tout un défi de leur expliquer quand nous voulions manger à la maison ou non. Disons qu'on est rendu les pros du language des signes et on s'est beaucoup amélioré en dessin!
La caravane passe
Le clou de cette aventure: les éléphants. Il y en avait tout partout. C'était tout simplement débile! Au-delà de cinquante paradaient dans la rue principale, la cloche au cou, décorés de fleurs, d'offrandes, de peintures et de tissus de soie. Même en prenant le café sur notre terrasse, les cornacs (éleveurs d'éléphants) passaient avec leur mastodontes devant nous. Et nous n'avions rien consommé!
Le temps des adieux
4 Commentaires:
J'aime votre film. C'est très gentil de nous avoir donné un film. J'aime les éléphants, ils sont très beaux et ils sont très gros.
Madeleine
Qu'ils sont gros les éléphants...OOHHHHHH ! J'ai hâte de vous faire un câlin.
Olivier Beaudoin xxx
Ça sonne drôle, ces commentaires... On dirait que l'âge mental de vos lecteurs a beaucoup diminué!
À bientôt!
Marie
Hey, c'est géant!
Sérieux, de kossé qu'ils vont faire avec un CD la famille de Laotiens? Y'ont tu internet à la maison?
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